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Vientiane

  • fferrard
  • 4 mars 2019
  • 3 min de lecture


A peine revenus des Boloven, le bus local nous attend pour un départ le soir même et un long trajet de nuit de 650 km jusqu'à Vientiane. Cette étape est un peu crainte car on a entendu dire que la conduite est sportive et qu'il y a eu plusieurs accidents de la route par le passé... . Quoi qu'il en soit, les enfants sont dans un état de surexcitation totale en grimpant dans le bus. Nous non plus, nous n'avons jamais vu un bus couchettes comme celui-ci ('sleeping bus' comme ils l'appellent ici). Le véhicule comporte deux étages avec des lits installés dans le sens de la route. Des couchettes de taille asiatique, étroites et courtes... . Heureusement, je ne suis pas grand. Le bus est plein, rempli de Laotiens qui rigolent en voyant nos enfants enthousiastes (et des parents un peu nerveux ;-)). Même couchés dans nos lits dès le départ, impossible de fermer l'oeil dans cette agitation. Qui plus est, nous sommes installés à l'étage supérieur devant la grande 'fenêtre panoramique', avec vue sur la route. Rien de tel pour augmenter le stress. Finalement, les enfants parviennent à s'endormir assez vite et même à passer une bonne nuit. Pour nous, c'est une toute autre histoire. On a pensé cent fois traverser le pare-brise. Le chauffeur roule comme un effréné, en effectuant sans cesse des dépassements dangereux à pleine vitesse ou des freinages brusques juste devant l'obstacle. Nous sommes secoués dans tous les sens. Bien entendu, tous les Laotiens, eux, dorment à poings fermés ou discutent vivement comme s'ils passaient une soirée tranquille dans un bar.

Dix heures d'angoisse plus tard, nous arrivons épuisés mais vivants à la gare routière de la capitale. Il est 6 heures du matin. Vientiane (prononcée 'Vieng Chang') semble déjà bien réveillée... . Les enfants ouvrent l'oeil : "Quoi, on est déjà arrivés ? Mais ce n'était pas du tout long comme trajet !" :-)



Après cette longue nuit mouvementée, on passera notre première journée à flâner dans les rues de Vientiane, à se reposer, à lire et à écrire... .

Le lendemain, nous commençons notre visite par le plus vieux temple de Vientiane, Vat Sisakhet, construit au début du XIXème siècle. Il est orné de milliers de statuettes de Bouddha en terre cuite, en bronze, en céramique ou encore en bois, toutes installées dans des niches prévues à cet effet. Un petit joyau.



Ensuite, pendant que les ainés travaillent, Arthur et moi décidons de partir à deux visiter le Pha That Luang, un grand stûpa recouvert de feuilles d'or au sein d'un cloître. Ce monument sacré est le symbole et la fierté des Laotiens, et figure sur les billets de banque du Laos. La couleur de l'or sous le ciel bleu légèrement voilé donne un effet fascinant... .

Petit détour aussi par Patuxai, l'Arc de Triomphe laotien. Construit dans les années '60, il a été érigé pour commémorer ceux qui ont lutté contre la France pendant la guerre d'Indochine et qui sont morts pour l'indépendance du pays.



Même si Vientiane n'a pas l'attrait d'autres lieux visités au Laos et que nous ne nous y sommes pas attardés très longtemps, la capitale a pour atout d'être une ville plutôt calme, loin de la frénésie que les grandes villes ont pour habitude d'avoir. Elle a même un certain charme avec ce mélange de temples bouddhistes et maisons coloniales françaises. Nous avons pu nous y promener à pied ou en tuk-tuk à notre rythme, voir quelques très beaux monuments et aussi profiter d'endroits agréables pour lire, travailler... et manger.


Bref, même si nous avons préféré de loin Phnom Penh, nous ne regrettons pas du tout d'être passés par ici... .


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